PROVENANCE
Galerie Dominion, Montréal
Collection de la Fondation Barbeau Owen, Vancouver

BIBLIOGRAPHIE
Jacques Barbeau, A Journey with E. J. Hughes : One Collector’s Odyssey, 2005, reproduit page 4 et répertorié page 165
Jacques Barbeau, E.J. Hughes Through the Decades, Volume 2, The Paper Works, 1931 – 1986, 2014, reproduit à la page 37 et répertorié à la page 84
Robert Amos, E.J. Hughes Paints Vancouver Island, 2018, le croquis au crayon de 1948 reproduit à la page 138 et l’huile de 1950 reproduite à la page 139

Nanaimo était la ville natale d'E.J. Hughes. En 1884, Edward Hughes, le grand-père de l'artiste, quitte le nord du Pays de Galles et traverse le Canada avant l'inauguration du chemin de fer. Il arriva aux mines de charbon de Nanaimo, dans l'île de Vancouver, où il éleva une famille. L'artiste, né en 1913, a passé les 10 premières années de sa vie à Nanaimo.

C'est tout naturellement que Hughes a choisi de dessiner le Bastion, une position de défense en bois construite par la Compagnie de la Baie d'Hudson en 1853 et le point central de la ville de Nanaimo. Derrière lui se dresse le bâtiment en pierre du bureau de poste, et à l'arrière se trouve l'hôtel Malaspina, site d'un projet de peinture murale que Hughes a entrepris avec Orville Fisher et Paul Goranson en 1938. En 1948, au cours d'un voyage de croquis organisé par la bourse Emily Carr, Hughes séjourne de nouveau à l'hôtel Malaspina. Marchant vers le Sud en passant devant le bureau de poste, il prit position sur le petit port de commerce, depuis comblé, et esquissa la vue qui donnait sur le bastion.

Le croquis original de Hughes comprenait l'eau et les bateaux sur le rivage, mais au fur et à mesure qu'il développait l'image, il a choisi de se concentrer sur le blockhaus historique en bois. Plus tard, dans son atelier, l'artiste a dessiné ce « croquis », un rendu tonal complet du sujet, en préparation de la peinture à l'huile de 1950. Les lignes précises, les détails architecturaux et les tons riches et variés de l'esquisse témoignent de ses superbes talents de dessinateur. Il revient sur ce sujet en 1998 à l'aquarelle.

Nous remercions Robert Amos, artiste et écrivain de Victoria, en Colombie-Britannique, d’avoir rédigé le texte ci-dessus, traduit de l'anglais. Amos est le biographe officiel de Hughes et a jusqu'à présent publié cinq livres sur son travail. S'appuyant sur les archives de l'ami de Hughes, Pat Salmon, Amos travaille sur un catalogue raisonné de l'œuvre de l'artiste.

Pour la biographie de Jacques Barbeau et Margaret Owen Barbeau en format PDF, veuillez cliquer ici.

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