PROVENANCE
Dominion Gallery, Montréal
Lucile Valiquette, 1976
Par filiation à une collection privée, Montréal
Art d'après-guerre et contemporain, La Maison Heffel, 23 mai 2007, lot 189
Equinox Gallery, Vancouver
Collection privée, Vancouver

BIBLIOGRAPHIE
Jane Young, E.J. Hughes, 1931 - 1982: A Retrospective Exhibition, Surrey Art Gallery, 1983, page 71
Jacques Barbeau, The E.J. Hughes Album: The Paintings, Volume 1, 1932 – 1991, 2011, reproduit page 55

E.J. Hughes a fait de nombreux voyages au cœur de la Colombie-Britannique : en 1956, dans le nord de l’Okanagan autour de Kamloops, Ashcroft et Vernon ; en 1958, dans la vallée de l’Okanagan aux environs de Penticton ainsi qu’à Revelstoke ; en 1963, dans le centre-nord, autour de la vallée de Thompson et de Williams Lake ; et enfin, en 1967, dans le centre-nord, grâce à une subvention du Conseil des Arts du Canada. Lors de ce dernier voyage, Hughes a d’abord exploré la région de Hazelton dans le nord de la province, puis s’est rendu dans le sud des Kootenays, autour de Kaslo et de Cranbrook à bord de sa nouvelle voiture Pontiac qui lui servait aussi d’atelier mobile. Hughes est reconnu pour ses tableaux représentant le littoral de la Colombie-Britannique, mais il a également réalisé un corpus important d’œuvres inspirées de l’intérieur de la province, notamment Kaslo on Kootenay Lake (1969) qui a été son morceau de réception à l’Académie royale des arts du Canada. Comme ce fut le cas avec cette belle peinture, Hughes a continué à travailler son sujet en atelier, en se référant aux esquisses au crayon réalisées pendant ses voyages.

Les œuvres de cette période très recherchée de Hughes se caractérisent par une palette de bleus et de verts riches et profonds qui teintent les collines et le lac, et par la présence humaine évoquée par les maisons et les camions aux couleurs vives. La relation entre l’homme et la nature dans l’œuvre de Hughes est harmonieuse, comme l’a expliqué Jane Young : « Alors que le Groupe et Carr ont poursuivi la tradition de la peinture de paysage du XIXe siècle qui célébrait le pouvoir sublime et écrasant de la nature, Hughes a peint le monde comme un jardin civilisé et cultivé dans lequel l’homme se promène, chez lui et en paix. » La disposition minutieuse des éléments de la composition interagit avec le positionnement des nuages bas à gauche, et ménage une ouverture au centre pour attirer le regard vers le haut, à travers le paysage au-dessus du lac et jusqu’au ciel couvert. Williams Lake témoigne du penchant de Hughes pour les vues panoramiques pittoresques et finement détaillées. Il y a dépeint avec esthétisme les couleurs et la lumière uniques de la région du centre-nord de la Colombie-Britannique.

Tous les prix affichés sont en dollars canadiens

Bien que nous ayons pris soin d’assurer l’exactitude de l’information publiée, des erreurs ou omissions peuvent se produire. Toute enchère est soumise à nos modalités et conditions de vente. Les enchérisseurs doivent s’assurer qu’ils sont satisfaits de la condition du lot avant d’enchérir. Les rapports de condition sont disponibles sur demande.