Vendu pour : $1,000

PROVENANCE
Succession de l’artiste

BIBLIOGRAPHIE
Rosemarie L. Tovell, The Prints of Betty Goodwin, Musée des beaux-arts du Canada, 2002, page 11, listée et même image reproduite page 185

Au cours de sa carrière couvrant près d’une cinquantaine d’années, la Montréalaise Betty Goodwin (1923-2008) a utilisé une multitude de techniques : peinture, dessin, collage, gravure et sculpture. Ses œuvres, qui privilégient souvent les thèmes de la perte, de l’absence et de la mémoire, sont poignantes et interpellent profondément le public et les critiques. En 1968, Goodwin s’est initiée à l’eau-forte auprès d’Yves Gaucher à l’Université Sir George Williams (maintenant l’Université Concordia) et ce cours a eu une importance capitale sur sa carrière. En effet, la gravure lui a permis de renouer avec ses débuts en art et lui a valu une reconnaissance nationale et internationale. Selon l’historienne de l’art et conservatrice Rosemarie L. Tovell : « En trente ans, Goodwin a produit l’un des œuvres gravés les plus importants et les plus originaux jamais réalisés par un artiste canadien. »

Dans le même esprit que les natures mortes des débuts de sa carrière, Goodwin s’est concentrée, pour ses gravures, sur la représentation d’objets du quotidien. Souvent, elle faisait une empreinte de l’objet sur la planche recouverte de vernis mou pour mieux en saisir l’essence. Pour réaliser la série Fragments, l’artiste a ajouté un bouton, une boutonnière, une aiguille à coudre et du fil sur la surface à imprimer pour en faire l’empreinte.

Tous les prix affichés sont en dollars canadiens.

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